Renault dévoile son temple automobile secret : 600 joyaux enfin révélés au grand public
Dès 2027, le plus grand projet patrimonial de l’histoire automobile française ouvrira ses portes à Flins. Une révélation qui bouleverse les codes muséographiques traditionnels.
En exclusivité dans les coulisses de ce projet titanesque, j’ai découvert ce qui s’annonce comme la révolution culturelle de l’année 2027. Imaginez : 600 véhicules exposés sur 13 rangées de 5 étages dans un espace de 11 500 m², une mise en scène spectaculaire où chaque voiture devient une œuvre d’art suspendue dans l’espace. Ce que Renault s’apprête à dévoiler dépasse tout ce que l’industrie automobile a osé imaginer jusqu’ici.
Renault 5, R4, R12… Ces icônes auto reviennent en force – Mon avis et la vidéo sur l’exposition Renault 2025
Plongée immersive dans l’exposition Renault 2025, où les mythiques R5, R4 et R12 renaissent sous un nouveau jour. Je vous emmène avec moi à travers mes coups de cœur personnels : la R5 jaune façon concept car pop, ma propre R4 de 1985 en pleine restauration, et la R12, cette voiture attachante qui a marqué l’enfance de toute une génération. Entre nostalgie, design, anecdotes et regard d’essayeur passionné, cette vidéo est un hommage vibrant à l’esprit populaire et ingénieux de Renault.
L’écrin architectural qui va révolutionner l’art d’exposer l’automobile

Le bâtiment ultramoderne conçu par l’architecte Jacob Celnikier de l’agence CGA ne ressemble à rien de ce qui existe dans l’univers muséal automobile. Six parallélépipèdes qui s’interpénètrent en grandissant, à l’image de poupées russes, créent une façade fragmentée en ouïes successives. Cette architecture audacieuse dialogue avec l’orthogonalité industrielle de Bernard Zehrfuss, architecte prix de Rome 1939 qui dessina l’usine originelle.

Les maquettes du projet, j’ai été frappé par cette verticalité assumée qui contraste avec l’horizontalité de l’usine. Les « ouïes » de la façade laissent deviner l’ampleur de la collection tout en créant un jeu de transparence/opacité d’une modernité saisissante.

Le choix de Flins n’est pas anodin. C’est là que sont entreposés et réunis les 800 modèles de la collection Renault, mais c’est aussi le symbole d’une réinvention industrielle extraordinaire. Depuis 2021, le site s’est transformé en Refactory, pionnier de l’économie circulaire dans l’automobile.
La collection secrète de Renault enfin révélée : de la Type A 1898 aux concept-cars visionnaires

Pour la première fois depuis 125 ans, Renault ouvre intégralement ses archives. Ce trésor automobile rassemble plusieurs centaines de véhicules en parfait état, dont plus de la moitié sont encore roulants. De la première voiture de Louis Renault, une Type A de 1898, aux Formule 1 légendaires, en passant par les Alpines emblématiques et les concept-cars visionnaires qui n’ont jamais quitté les ateliers secrets.
Certains prototypes exposés n’ont jamais été vus du public. Des pièces uniques qui révèlent des pans entiers de l’histoire automobile française restés dans l’ombre. Une équipe de six spécialistes veille depuis des années sur ces joyaux, assurant leur restauration avec un niveau d’exigence digne des plus grands musées internationaux.
L’émotion sera au rendez-vous : qui n’a pas enfoui dans sa mémoire un souvenir lié à une balade en 4L ou à un départ de vacances en R16 ? Cette dimension sentimentale transforme chaque visite en voyage dans le temps personnel et collectif.
La R12 : la voiture de nos parents, la mémoire de nos routes

Impossible de passer devant la R12 sans sourire. C’est peut-être la plus silencieuse des madeleines de Proust à quatre roues. Elle évoque les étés sur la route du Sud, les sièges en skaï qui brûlaient les cuisses, les vitres qu’on baissait à la main, et cette impression — unique — d’être en voyage même à 60 km/h.
Pour moi, la R12, c’est la voiture de mes parents. Celle qu’on poussait parfois pour démarrer, celle qui nous a tous appris la patience — et la mécanique de base. Mais aussi celle qui roulait vaillamment, en toute simplicité, avec ce charme discret des objets fonctionnels faits pour durer. En la voyant ici, magnifiée dans cette exposition, je me dis qu’elle incarne peut-être mieux que toutes les autres l’ADN Renault : populaire, fiable, humaine.
R5 2025 Vs R5 de collection

Lors de mon essai, la R5 que je conduisais arborait déjà ce jaune éclatant, un jaune soleil qui détournait les regards comme si je roulais en Ferrari Testarossa. Mais celle exposée ici, habillée de taches d’encre façon œuvre contemporaine, va encore plus loin : elle ne se contente plus de séduire, elle provoque. C’est un parti-pris graphique audacieux, presque muséal, qui mérite amplement sa place sur un podium. Une Renault transformée en manifeste visuel.
La R4 et moi : une histoire de cœur et de chrome

Ah, la R4… Ici, l’exposition me parle directement au cœur. J’ai moi-même craqué pour un modèle de 1985, un achat passion, dicté par un attachement profond à cette époque où la voiture avait encore une âme. La conduire, c’est une parenthèse dans le temps : elle ne dépasse pas les 90 km/h, mais peu importe — c’est justement pour rouler peinard que je l’ai choisie.
Depuis, j’ai commencé à la rénover. Je me suis lancé dans la quête des pièces d’époque, avec l’obsession du détail : une calandre en inox pour remplacer celle en plastique, des rétroviseurs vintage, des accessoires d’origine… Je ne vais pas tout vous raconter ici, mais en voyant la R4 exposée, je reconnais cet amour du travail bien fait, cette exigence discrète qui transforme un vieux modèle en objet de culte. Si l’idée d’un article dédié à la rénovation de ma R4 vous séduit, dites-le en commentaire. Et après ce projet ? J’ai déjà une idée en tête : me lancer dans une R4 encore plus ancienne, des années 50. Une autre époque, une autre mission, la même passion.
L’art contemporain dialogue avec l’industrie : le Fonds Renault révolutionnaire

Depuis les années 1930, Renault cultive une relation unique avec la création artistique. Le nouveau Fonds Renault pour l’Art et la Culture, créé en juin 2024, préserve et enrichit cette collection exceptionnelle de plusieurs centaines d’œuvres.
Les photographies iconiques de Robert Doisneau – salarié de Renault entre 1934 et 1939 -, l’œuvre d’Arman sur la Renault 4 de 1967, la série d’Erró dédiée à la Renault 5, les créations de Victor Vasarely qui redesigna le logo en 1972, ou encore les pièces d’Art Brut de Jean Dubuffet composent un panorama artistique unique au monde.

Le street art contemporain sera particulièrement mis à l’honneur, avec des œuvres comme « Bourgeon » et « Accrescent » de Dan Rawlings, créées à partir d’une Renault 5 historique et d’une nouvelle Renault 5 E-Tech electric. Cette approche crée un pont saisissant entre patrimoine et modernité.
L’Art Factory : quand l’industrie devient atelier d’artistes

Innovation remarquable du projet : l’Art Factory, une résidence d’artistes de 3 200 m² aménagée dans l’ancien bâtiment de peinture des véhicules. Cet espace reproduit une atmosphère urbaine authentique où les créateurs peuvent utiliser, détourner ou recycler les éléments industriels du site.
La sélection des artistes s’effectue selon des critères définis avec les commissaires Jean Faucheur et Gaël Lefeuvre. L’œuvre « Ready-made 1935-2025, 7 tonnes 5 » de Gérard Zlotykamien, réalisée sur un bus Renault de 1937, ancre déjà ce lieu de création hors norme.
Technologie immersive : l’odyssée Renault en réalité virtuelle

L’expérience muséale traditionnelle est révolutionnée par une odyssée immersive en réalité virtuelle qui propulse le visiteur au cœur de l’épopée Renault. Cette technologie de pointe raconte l’histoire de la marque étroitement liée à celle de la France, créant une narration inédite où patrimoine industriel et mémoire collective se mélangent.
Les premières démos de cette expérience VR sont bluffantes. On traverse littéralement les époques, des ateliers de Louis Renault aux chaînes de montage modernes, avec une qualité d’immersion qui transforme chaque visiteur en témoin privilégié de cette aventure industrielle.
L’événement qui va marquer 2025 : la vente aux enchères historique

En avant-première de l’ouverture, une vente aux enchères organisée par Artcurial les 6 et 7 décembre 2025 proposera des doublons de la collection. Cette vente exceptionnelle permettra aux collectionneurs d’acquérir des pièces rares directement issues des réserves Renault, un événement unique dans l’histoire de l’automobile française.
Mes impressions personnelles après cette découverte exclusive du musée Renault Collections

Avoir eu accès aux coulisses de ce projet m’a révélé l’ampleur d’une ambition culturelle sans précédent. Fabrice Cambolive, CEO Renault Brand, résume parfaitement l’esprit du lieu : « Notre héritage industriel et culturel reste d’une pertinence incroyable. Il appartient un peu à chacun, car Renault, c’est aussi un morceau de culture populaire universelle. »
Ce qui m’a le plus marqué, c’est cette volonté de créer un lieu vivant, pas un mausolée. L’architecture elle-même respire cette dynamique, avec ses volumes qui s’ouvrent progressivement, révélant par transparence la richesse de la collection. Un spectacle permanent qui transforme chaque regard en découverte.
L’approche muséographique révolutionne les codes : les véhicules montés sur palettiers forment un véritable mur automobile visible depuis l’extérieur, créant une curiosité permanente qui attire le regard des passants. Cette mise en scène spectaculaire digne des plus grands musées internationaux place l’automobile au rang d’art majeur.
Comparaison avec la concurrence des musées des marques de voitures : Renault distance Mercedes et BMW

Face au Musée Mercedes-Benz de Stuttgart et au BMW Museum de Munich, le futur musée Renault à Flins propose une approche radicalement différente. Là où les marques allemandes privilégient la technologie et la performance, Renault mise sur l’émotion et l’art de vivre à la française.
Mercedes-Benz Museum Stuttgart :
- Points forts : Architecture hélicoïdale iconique, 160 véhicules, technologie de pointe
- Points faibles : Approche froide, focus exclusif sur la marque
BMW Museum Munich :
- Points forts : Design moderne, expérience interactive, 125 modèles exposés
- Points faibles : Manque d’âme, vision purement industrielle
Futur Musée Renault Flins :
- Points forts : 600 véhicules, dialogue art/industrie, dimension émotionnelle, architecture révolutionnaire
- Points faibles : Ouverture seulement en 2027, accessibilité depuis Paris à optimiser

Critère | Renault Flins | Mercedes Stuttgart | BMW Munich |
Nombre de véhicules | 600+ | 160 | 125 |
Surface d’exposition | 11 500 m² | 16 500 m² | 5 000 m² |
Dimension artistique | Exceptionnelle | Limitée | Faible |
Innovation architecturale | Révolutionnaire | Classique | Standard |
Émotion/Patrimoine | Maximum | Moyen | Faible |
Fiche technique du projet Musée Renault Flins

Architecture & Conception

- Architecte : Jacob Celnikier (agence CGA)
- Surface totale : 2 800 m² (espace événementiel) + 11 500 m² (exposition)
- Concept : Six parallélépipèdes interpénétrés
- Inspiration : Dialogue avec l’architecture Bernard Zehrfuss (Prix de Rome 1939)
Collection Automobile

- Véhicules exposés : 600+ (sur 800 de la collection totale)
- Période couverte : 1898 à aujourd’hui (125 ans d’histoire)
- État : Plus de 50% des véhicules encore roulants
- Système d’exposition : Palettiers sur 13 rangées de 5 étages
Collection Artistique

- Œuvres : Plusieurs centaines
- Artistes emblématiques : Robert Doisneau, Arman, Erró, Victor Vasarely, Jean Dubuffet
- Mouvements représentés : Photographie humaniste, Nouveau Réalisme, Figuration Narrative, Op Art, Art Brut
- Focus contemporain : Street art et art urbain
Archives & Documentation

- Archives : 2 400 mètres linéaires de documents
- Contenus : Affiches, dessins de design, miniatures, médailles, bibliographie complète
- Période : 1898 à aujourd’hui
Espaces Dédiés

- Art Factory : 3 200 m² (résidence d’artistes)
- Atelier de restauration : Équipe de 6 techniciens spécialisés
- Zones de stockage : Multiples espaces climatisés
- Expérience VR : Odyssée immersive Renault
Informations Pratiques

- Ouverture : 2027, abonnez-vous gratuitement à notre newsletter pour être les premiers !
- Localisation : Flins-sur-Seine (Yvelines), 40 km de Paris
- Événement préparatoire : Vente aux enchères Artcurial (6-7 décembre 2025)
- Accessibilité : Transport en commun et automobile
Note finale – Bilan après découverte exclusive

Critère | Note /10 | Commentaire |
Innovation architecturale | 9/10 | Révolutionnaire dans l’approche muséale automobile |
Richesse des collections | 10/10 | 600 véhicules + œuvres d’art = exceptionnel |
Dimension émotionnelle | 9/10 | Parfait équilibre patrimoine/modernité |
Technologies immersives | 8/10 | VR prometteuse, à confirmer à l’ouverture |
Accessibilité culturelle | 8/10 | Ouvert à tous, tarification à définir |
Impact touristique | 9/10 | Destination majeure pour l’Île-de-France |
Originalité vs concurrence | 10/10 | Approche unique art/industrie |
Qualité de la restauration | 9/10 | Équipe d’experts, véhicules roulants |
Note globale : 90/100
Un projet exceptionnel qui place Renault au sommet de la valorisation patrimoniale automobile mondiale.
Et vous, quelle époque Renault vous fascine le plus ? Les pionniers de 1898, l’âge d’or des années 60-70, ou les innovations contemporaines ?
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